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Oqualim Sud-Est : repli des importations à Sète en 2021

Le GIE Oqualim Sud-Est, présidé par François Cholat (au premier plan, en costume), a organisé son AG le 1er juillet à Dracy-le-Fort, en Saône-et-Loire. © Y. BOLOH

À l’occasion de son AG, le 1er juillet, à Dracy-le-Fort (Saône-et-Loire), le GIE Oqualim Sud-Est constate une baisse de 11,2 % des trafics à destination de ses adhérents via le port de Sète en 2021. Si le soja (conventionnel et premium) progresse, le tournesol est en retrait de plus de 35 %. Et la tendance devrait se poursuivre au profit du soja standard.

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Depuis sa création en 1988, le GIE Oqualim Sud-Est (ex-Qualimat Sud-Est) a débarqué près de 7,9 Mt à Sète. 2021 marque toutefois un retrait de 11,23 %, à 240 745 t, principalement en raison du repli de 35,71 % du tournesol. Les 26 fabricants d’aliments pour animaux adhérents du GIE, les importateurs (Bunge, Dreyfus, Solteam) et les prestataires (port, Sea Invest) ont fait le point lors de l’AG du 1er juillet, durant laquelle le président François Cholat, le vice-président Loïc Marchaud et le secrétaire Vincent Bergeret ont été maintenus dans leurs fonctions.

Moins de tournesol

L’an dernier, Sète a débarqué plus de soja standard (+ 0,27 %), mais surtout plus de soja premium tracé avec + 6,03 %. Les flux seront très différents en 2022, l’explosion de la prime non OGM pesant sur les comptes des filières qui privilégiaient cette caractéristique. Les prises d’ordre des adhérents et des membres associés traduisent d’ailleurs cette évolution. Ainsi, sur les six de février 2022, les intentions d’achat des adhérents sont en repli fort en soja tracé et en tournesol, plus stables en soja standard.

Sur le port de Chalon-sur-Saône, vers où remontent des péniches chargées à Sète pour cinq adhérents dans cet hinterland, l’année a été compliquée par un problème d’affrètement de péniches à trois reprises, et le volume visé de 25 000 t n’a pas pu être atteint. Mais des négociations sont en cours pour organiser des flux avec retour de marchandise (métal).

Des investissements portuaires

Les investissements sur le port de Sète vont se poursuivre (nouvelle grue mobile, aménagement de magasins pour séparer les lots et réduire l’empoussièrement), ce qui devrait améliorer les vitesses de déchargement, et donc renforcer l’intérêt des importateurs à poursuivre des flux vers ce port.

Yanne Boloh

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